Il y a un an, le 22 mars 2016, Bruxelles était frappée par l'attaque terroriste la plus meurtrière que la Belgique ait jamais connue. Ce triple attentat-suicide à la bombe, qui a fait 32 morts et 340 blessés, a été organisé par la cellule islamiste qui est également impliquée dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. C'est de Molenbeek, à quelques minutes seulement du centre historique de la capitale belge, que viennent la plupart des terroristes de Paris et Bruxelles. C'est aussi à Molenbeek que certains ont trouvé refuge pendant leur cavale. Une ville, la deuxième la plus pauvre de Belgique, devenue au fil des années le terreau de la criminalité et de l'extrémisme. Pendant les mois qui ont suivi les attaques du 22 mars, une équipe a embarqué avec les policiers de la zone de Bruxelles-Ouest, qui comprend Molenbeek et les communes voisines. Leurs missions : lutter contre le trafic de drogue, traquer les chauffards, débusquer les fraudeurs et les individus en séjour irrégulier, combattre l'islamisme et la radicalisation... Chaque année, ils effectuent 60 000 interventions et procèdent à 3 000 arrestations. Face à eux, des délinquants souvent très jeunes et pourtant déjà multirécidivistes. Une immersion sans concession dans les quartiers chauds de la capitale belge. Émission déconseillée aux moins de 10 ans.