Plus riche, plus influent que ses concurrents, Pfizer s'est imposé comme le labo numéro un grâce à son vaccin contre le covid-19. Mais aujourd'hui, l'image de la multinationale américaine s'est brouillée. Au temps de l'espérance a succédé celui de la défiance. De "sauveur du monde", le laboratoire serait maintenant perçu comme un "profiteur de crise" par ses nombreux détracteurs. Manque de transparence sur les contrats, mystérieux SMS échangés entre la présidente de la Commission Européenne et le patron de Pfizer, soupçon d'optimisation fiscale, peur des effets secondaires : de Paris à Washington en passant par Bruxelles, les critiques pleuvent contre le géant pharmaceutique, ses dirigeants et leurs méthodes commerciales. Alors faut-il avoir peur du "grand méchant labo" qui met en ébullition la sphère complotiste ?