n 2023, Marseille a subi 49 «narcomicides», contraction de «narcobanditisme» et d'«homicide», un terme taillé pour la cité phocéenne. Entre règlements de compte et tirs à l'aveugle, on sait en général peu de choses de ces assassinats au pied des tours. Après coup, la presse dresse le profil des personnes abattues. Souvent de jeunes garçons mêlés au trafic de stupéfiants, quand ce ne sont pas des victimes collatérales. Mais que sait-on des tueurs ? Qui sont ces silhouettes qui tirent à l'arme de guerre sur un rival ou un voisin ? Selon la Justice, sous la cagoule se cache souvent un gamin : 60% des mis en examen pour les assassinats et tentatives d'assassinats liés au trafic de drogue ont entre 14 et 21 ans