La violence se poursuit au Proche-Orient. Plus de 1 000 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, a annoncé ce mercredi l’armée israélienne qui a rétorqué par de nouveaux raids meurtriers. Depuis plusieurs jours, de violents affrontements ont lieu entre Palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est. Tout a commencé le week-end dernier lorsque de nombreux Palestiniens se sont réunis après la rupture du jeûne à Jérusalem : ils n’ont pas pu avoir accès à la place de la porte de Damas, lieu particulièrement fréquenté lors des nuits du mois sacré, générant ainsi des heurts. Autre élément de discorde : la possible éviction de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons juifs. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue ce lundi a été reportée sine die. Depuis, la tension monte crescendo et les attaques entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes s’enchaînent. Et le bilan s’alourdit : ce mercredi, on dénombre au moins 40 morts et des centaines de blessés dans les deux camps. De son côté, Israël, par le biais de son ministre de la Défense, Benny Gantz, a prévenu mardi soir que les frappes israéliennes sur la bande de Gaza n'étaient "que le début" et qu'il y avait "encore beaucoup de cibles dans le viseur". Le Hamas s’est dit prêt à répliquer. Et la communauté internationale s’en inquiète: "Cessez immédiatement les tirs. Cette escalade se dirige vers une guerre à grande échelle", a réagi sur Twitter l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient. "Les chefs de tous les camps doivent s'engager vers une désescalade. Une guerre à Gaza serait dévastatrice et ce sont les gens ordinaires qui en paieraient le prix", a-t-il poursuivi. Un conflit insoluble ? Cette guerre dure depuis des décennies et nombreuses ont été les tentatives pour trouver une résolution au conflit israélo-palestinien. Les États-Unis ont tenté, en vain, de jouer le médiateur : les accords d’Oslo en