Pour la deuxième journée consécutive, la France dénombrait plus de 3 000 nouvelles contaminations en 24h, dimanche 16 août, selon les chiffres de Santé publique France. Un niveau jamais atteint depuis mai dernier. À deux semaines de la rentrée, le pays se prépare donc à une reprise compliquée alors que le port du masque se généralise un peu partout dans l’Hexagone. En entreprise, quelles vont être les recommandations pour éviter un reconfinement ? Télétravail, port du masque dans les salles de réunion et les espaces de circulation… Interrogée dans les colonnes du Journal du Dimanche, la ministre du Travail Élisabeth Borne a annoncé que “le port obligatoire du masque” sera préconisé. Cette dernière doit rencontrer les partenaires sociaux ce mardi 18 août. Une rencontre attendue entre syndicats et patronat pour renforcer les mesures sanitaires au travail avec, à la clé, un nouveau protocole qui devrait entrer en vigueur fin août. Idem pour la rentrée des classes où le flou persiste : le protocole sanitaire pourrait lui aussi être adapté localement, a indiqué le ministère de l’Éducation nationale. L’épidémie redémarre donc, Paris et les Bouches-du-Rhône ont d’ailleurs été placés en zone active de circulation du coronavirus, et les tests de dépistage, eux, montent en puissance. “Nous faisons aujourd'hui environ 100 000 tests par jour, plus de 600 000 par semaine”, a indiqué le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, le 14 août dernier, sur France Inter. Et pourtant, cela semble toujours aussi difficile de se faire tester. À Paris, c’est parfois jusqu’à trois heures d’attente pour un simple dépistage, sans compter les tensions qui s’accumulent dans les files d’attente. Certains cabinets médicaux ont même dû faire appel à des agents de sécurité. Et alors que les Français reprennent peu à peu la route du bureau, que faire si l’on a un cas contact dans son entreprise ? L’employeur peut-il obliger son salarié à se faire tester ? Cette crise n’épargne pers