Un million de transactions immobilières en 2019 ? Le cap pourrait être franchi cette année d’après les professionnels du secteur. Avec une très forte demande et des taux d’intérêt ultra bas, les ventes dans l’immobilier s’envolent. Une situation qui concerne les habitations principales bien sûr, mais aussi les investissements locatifs et même les résidences secondaires. Les taux historiquement bas incitent en effet les Français à investir dans la pierre pour se loger, mais aussi pour faire un investissement. La part des biens achetés pour être mis en location représenterait ainsi plus d’un quart des achats, selon le réseau Century 21. Et ce alors que la loi Pinel reste populaire auprès des Français. Ce dispositif - qui a été conçu pour relancer la construction de logements dans des territoires où la demande était forte - permet d’investir dans un logement neuf ou ancien dans certaines zones et de bénéficier d’une réduction d’impôts. Mais est-il vraiment intéressant ? Il a en tout cas été pointé du doigt en 2018 par la Cour des comptes qui l’avait qualifié de "couteux" et "inefficace". Les prix eux, n’en finissent pas de grimper. Ils sont très contrastés sur l’ensemble du territoire, mais à Paris, les chiffres s’envolent : le prix moyen au mètre carré y a encore augmenté de 7,2% sur un an et celui-ci pourrait dépasser les 10.000 euros dès le mois d’août, d’après les promesses de ventes signées par les notaires d’Île-de-France. De quoi alimenter le débat sur l’encadrement des loyers. Suspendu en 2017, la mesure fait son grand retour dans la capitale. Depuis le 1er juillet, les bailleurs parisiens ne peuvent plus, lorsqu’ils signent un nouveau bail, pratiquer un loyer supérieur de 20 % à un loyer de référence calculé par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne. Le prix, exprimé par mètre carré, tient compte de quatre critères : le quartier, la date de