Hausse des taxes sur les carburants, le fioul et le gaz : pour les Français, c’en est trop. Selon le dernier sondage Odoxa-Dentsu Consulting, 76% d’entre eux sont opposés à ces mesures fiscales qui fragilisent leur pouvoir d’achat. Alors que le gouvernement s’efforce de se justifier, le mécontentement continue de grimper chez les consommateurs. Et la fronde s’organise : pétitions en ligne, opérations escargot… les automobilistes se font entendre partout en France et appellent à bloquer les routes le 17 novembre prochain. En déplacement au Vietnam, Edouard Philippe a une nouvelle fois défendu ces mesures impopulaires, pourtant "indispensables" afin d’assurer la transition écologique du pays. S’il dit comprendre la colère grandissante chez les consommateurs, le Premier ministre a souligné qu’il n’y a "pas de solution magique au problème du dérèglement climatique". Une position largement critiquée par l’opposition qui soutient les appels au blocage des automobilistes et dénonce les efforts supplémentaires demandés aux Français. Alors que l’hiver approche, la facture de fioul domestique s’annonce douloureuse pour les foyers qui l’utilisent pour se chauffer. Aujourd’hui, il faut compter 1 000 euros pour 1 000 litres, soit 300 euros de plus que l’année dernière. Cette hausse s’explique notamment par le prix élevé du baril de Brent. En un an, le gaz a également enregistré une augmentation continue et considérable de 24%. Depuis le 1er novembre, les tarifs réglementés ont d’ailleurs augmenté de 5,8%. Face à cette flambée des tarifs, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à quitter Engie pour les offres plus compétitives de ses concurrents. Confrontés à cette hausse durable des prix, les Français tentent de faire des économies sur l’ensemble de leurs achats au quotidien. Alors que la consommation des ménages a reculé de 1,7% au mois de septembre, certains choisissent de se tourner vers l