C'est un coup de théâtre que personne n'avait vu venir : l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est arrivée en tête des législatives anticipées, avec 182 sièges à l'Assemblé contre 163 pour les macronistes, et 143 pour le RN. Peu de monde aurait misé sur une telle performance le 9 juin dernier, quand la dissolution a été décidée avec, à gauche, une désunion des plus totales aux Européennes. Savourant hier ce score dès 20h05, Jean-Luc Mélenchon a appelé Macron a nommé un Premier ministre issu du NPF pour appliquer son programme sans "subterfuge, arrangement ou combinaison". Une prise de position qui divise à gauche alors que la nécessité d'une coalition semble incontournable. C'est aussi le profil de Mélenchon qui pose problème dans un contexte où la France insoumise, avec 75 députés, sort majoritaire du NPF. Clémentine Autain, qui ne siégera pas parmi les Insoumis, appelle à voter pour choisir un candidat à Matignon, et surtout à attendre qu'un "nouveau groupe politique non