Trois jours après les résultats des élections européennes et l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale, c’était la grande explication d’Emmanuel Macron ce mercredi. Une prise de parole de deux heures, lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle le chef de l’État a "assumé" sa décision de renvoyer les députés devant les électeurs et détaillé son plan de bataille pour les législatives. Reconnaissant une "responsabilité" dans la montée de l’extrême droite, le chef de l’État a estimé avoir manqué de réponses "au malaise qui existe dans la ruralité", "au sentiment de perte de contrôle, de dépossession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de déclassement qu’il y a dans certains de nos quartiers". Pour répondre aux "inquiétudes", Emmanuel Macron a promis plus de sécurité et de fermeté, l’indexation des retraites sur l’inflation, la suppression d’un échelon territorial, la généralisation d’un service national universel d’ici la rentrée 2026 et le lancement d’un débat s