Montréal, 1954. Une escouade spéciale de la police provinciale enquête sur un présumé marché noir de vente de bébés illégitimes. Chargés de l’affaire, Edgar McCoy et Denise Royer trouvent rapidement assez d’indices pour croire à l’existence de ce trafic. Au même moment, la vie de l’adolescente Gabrielle Hébert bascule. Enceinte d’Étienne, elle fonde l’espoir de se marier afin d’élever son enfant avec lui. Déshonorés, les parents des jeunes amants ne voient pas la situation du même œil.
Rejetée par ses parents, Gabrielle trouve refuge à l’Hôpital de la Rédemption à Montréal, où les autorités religieuses l’incitent à abandonner son bébé. Aidés par une détective de New York, McCoy et Royer mettent sous écoute un couple juif américain venu acheter un bébé chez Sarah Weiman. Pendant que son mari tente de stopper la vente d’enfants, Alice McCoy multiplie les démarches pour adopter un bébé. Rien n’est simple pour un couple formé d’une catholique et d’un protestant…
L’opération qui doit permettre l’arrestation du chef du réseau de vente de bébés déraille. Forcée de revoir sa stratégie, l’escouade spéciale identifie de nombreuses cliniques clandestines. Alors que la Société d’adoption refuse de confier un enfant aux McCoy, les valeurs d’Edgar sont ébranlées. Constatant qu’on ne la laissera pas garder son bébé à la Rédemption, Gabrielle s’enfuit. Seule à Montréal, elle cherche un endroit pour mener sa grossesse à terme en attendant l’arrivée d’Étienne.
L’escouade spéciale simule l’achat d’un bébé pour recueillir de la preuve sur le réseau de trafiquants de nouveau-nés. Chaque minute compte avant que son présumé dirigeant ne quitte le pays. Les agents McCoy, Royer et Bagatta ne sont pas au bout de leurs peines. La demande de poupons est en croissance et la guerre s’amplifie entre les fabriques de bébés qui hébergent des filles-mères. Mme Fisher séquestre Gabrielle dans sa chambre pour la forcer à signer l’acte d’abandon de son enfant à naître.
Après son accouchement, Gabrielle continue de travailler à la Rédemption afin de rembourser sa dette et découvre le sort des enfants confiés trop tard en adoption. Le ministère de la Justice met fin à l’enquête puisqu’aucune loi n’interdit la vente de bébés au Québec. Consternés par le laxisme des autorités, McCoy et Royer ont peine à croire que des dizaines de cliniques continueront d’opérer à Montréal. Le procès des dirigeants du réseau a lieu, mais il semble cousu de fil blanc.