Alain Gagnon (Michel Côté) est sollicité par le parti au pouvoir pour se présenter comme candidat à une élection complémentaire. Pourquoi? Il a le même nom que le candidat de l'opposition ce qui, selon le conseiller spécial du premier ministre (Jacques Godin), suffit comme compétence pour siéger comme député. Alain se résout à se présenter, mais surtout pour faire plaisir à sa femme, Johanne, (Maude Guérin). Mais sa campagne démontre qu'il n'est pas précisément doué pour la politique.
Malgré une patiente initiation au métier de "backbencher" menée par le vétéran Henri (Marc Legault), Alain Gagnon (Michel Côté) accumule gaffe sur gaffe. Celles-ci sont cependant interprétées par les médias comme une forme de courage politique. Les bonzes du gouvernement se doivent donc de "casser" leur recrue, sans pour autant monter contre eux une opinion populaire de plus en plus favorable à Gagnon. Un ministère avec ça?
Nouvellement nommé ministre par ceux qui veulent le pendre, Alain Gagnon (Michel Côté) gère de façon pitoyable la crise autochtone. On se frotte les mains en le voyant s'enterrer lui-même. Mais, c'est sans compter sur ses plus fidèles alliés: le hasard et la candeur. Un malentendu fera en sorte que son ineptie sera le tremplin d'une autre étape de son ascension… Et où il finira d'ailleurs par apprécier les faveurs que procure le pouvoir
Le ministre Alain Gagnon (Michel Côté) a été kidnappé par des terroristes: c'est la crise de Septembre. Devant la menace d'une insurrection, l'armée se déploie dans les rues. L'enlèvement de Gagnon n'est cependant pas sans faire l'affaire du vice-premier-ministre, Raymond Goyette (Guy Nadon) qui, plutôt que de tout mettre en œuvre pour le retrouver, cherche un pont à nommer en son honneur.
Maintenant Premier ministre désigné, Alain Gagnon (Michel Côté) doit déclencher des élections générales pour légitimer sa présence à la tête de l'État. Robert Sirois (Jacques Godin) tel le docteur Frankenstein tentant de mettre son "monstre" hors d'état de nuire, est prêt à tout pour que cela n'arrive pas - y compris se mettre au service du parti d'opposition.