Diffusé durant la soirée Mega Man
Il y a des jeux qui font forte impression à leur sortie et sombrent ensuite dans l'oubli. C'est le cas de la saga "Rocket Knight adventures™", une série de jeux de plateforme sur 16-bits signée Konami.
Quand on pense "RPG", selon que l'on soit console ou PC, on pense "Final Fantasy™", "Dragon Quest™", "Elder's Scrolls™" ou "Fallout™". Mais au début des années 80, les RPG se comptaient sur les doigts d'une main : il y avait "Ultima™", "Wizzardry™" et "Might and Magic™".
Ça faisait déjà presque deux ans que la Sega Saturn™ était sortie et les joueurs attendaient toujours un éventuel épisode de Sonic™ en 3D. Mais la Sonic Team™ a pris tout le monde à contre-pied : au lieu de donner aux fans la sequel tant attendue, ils ont fait un des jeux les plus originaux et poétiques jamais vus jusqu'ici.
Tout le monde connaît Sonic™, le célèbre hérisson qui déboula comme un éclair sur le marché du jeu vidéo au début des années 90. Une série aussi populaire ne pouvait qu'engendrer des titres dérivés dont le gameplay n'a plus grand' chose à voir avec l'original.
Le monde a changé. La magie s'est réveillée et orcs, nains et elfes parcourent désormais les rues des métroplex, tandis que les dragons sont à nouveau maîtres des airs. La réalité virtuelle de la matrice a supplanté Internet. Le pouvoir est aux mains de tentaculaires mégacorporations qui se livrent une guerre clandestine par le biais de mercenaires de l'ombre. Bienvenue en 2050. Bienvenue dans "Shadowrun™".
Prince of Persia est l'un des titres les plus importants de l'histoire du jeu vidéo, puisqu'il posa les bases de tout un genre : l'action-aventure. Si la série a connu récemment un regain de popularité avec la trilogie des "Sables du Temps", produite par Ubisoft, il ne faut pas oublier que le tout premier titre de la saga était sorti à la fin des années 80.
Albator, Albator ! Les plus de trente ans se souviennent avec émotion des aventures du pirate de l'espace, de son vrai nom "Captain Harlock", diffusées à la télévision française en 1978. Le riche univers de science-fiction de son créateur, le mangaka Matsumoto Leiji, ne pouvait que séduire les créateurs de jeux vidéo. Pourtant, si l'on excepte les multiples jeux de pachinko, le balafré et ses acolytes ne se montrent que rarement sur nos consoles. Le record de ses apparitions étant détenu par la PlayStation première du nom.
Si "Alone in the Dark™" a été le père fondateur du survival-horror, d'autres titres relevèrent le défi de lui succéder avant même la sortie de "Resident Evil™". L'un de ces titres prit l'option de proposer une aventure horrifique médiévale : il s'agit d' "Ecstatica™".
Bien avant l'ouragan "World of Warcraft™" qui a laissé le monde du jeu-vidéo PC en friche, Blizzard Entertainment™ s'était déjà forgé une solide réputation d'orfèvre du gameplay. Si le nom de l'éditeur californien restera à jamais associé à ses grands hits que sont Warcraft™, Starcraft™ et Diablo™, ses premières armes furent faites sur une autre trilogie de jeux rentrés dans la légende. Nous étions alors à l'époque des consoles 16-bits et la société portait encore son nom originel "Silicon & Synapse™".
Parallax Software™ est un développeur connu pour un titre en particulier : Descent™. Mais si, ce shoot-them-up en 3D subjective dans lequel le joueur pilotait un vaisseau de combat dans des tunnels labyrinthiques ! On ne savait très vite plus où donner de la tête, littéralement. Et la légende veut que Descent™ soit le premier jeu-vidéo a avoir jamais nécessité de garder des sacs plastiques à proximité. Au milieu des années 90, une partie de l'équipe de Parallax™ quitta le giron de la maison-mère pour fonder une nouvelle société : Volition™. Et comme pour mieux marquer la rupture avec son aînée, Volition™ allait produire une sorte d'anti-Descent™ : un jeu de combat spatial sans limites, Freespace™.
Tout au long de l'histoire du jeu-vidéo, une poignée de titres est parvenue à transcender les barrières du genre et à s'imposer comme des références artistiques et culturelles à part entière, devenant pour le jeune medium vidéoludique l'équivalent de ce que furent "Citizen Kane" ou "Autant en emporte le Vent" pour le 7e Art. Grim Fandango™ est l'un de ces jeux - pardon - l'une de ces œuvres.
Un chant dans l'Océan. Le voilà qui arrive, glissant sur les courants tel l'oiseau sur les alizées. Gracieux prince des mers - non, pas Namor mais Ecco™ - Ecco™, le dauphin !
À l'époque des 16-bits, les jeux estampillés Disney™ étaient souvent synonymes de qualité graphique avant tout. Si la plupart des joueurs gardent de bons souvenirs des titres de l'oncle Walt, sur Megadrive™ ou Super Nintendo™, ils ne brillaient rarement par leurs qualités de gameplay. Il y eut toutefois des exceptions et peu de jeux furent autant acclamés que QuackShot™, encore considéré comme l'un des tout meilleurs jeux jamais sortis sur Megadrive™.
Plus connu pour son simulateur de golf "Links™", Access Software™ fut l'un des pionniers du film interactif. Ce fut l'un des rares éditeurs à connaître le succès dans ce domaine, ayant compris que l'abondance de scènes filmées ne faisaient pas tout et qu'un véritable gameplay et une histoire solide étaient évidemment nécessaires pour que la sauce prenne. Leur série des Tex Murphy™ engendra cinq épisodes et a sans nul doute contribué à la reconnaissance du jeu-vidéo en tant qu'Art à part entière.
Les Bitmap Brothers™ sont un développeur Anglais de légende à qui l'on doit certains des plus grands titres de l'Amiga™ : Xenon™, Speedball™, Magic Pockets™, Gods™ mais aussi quelques titres uniques en leur genre, comme ceux dont l'on va parler aujourd'hui : Cadaver™ et Z™.
"Les Annales du Disque-Monde" font partie des incontournables de la littérature de fantasy. Sous la plume de Terry Pratchett, cet univers burlesque a acquis une popularité phénoménale à travers le monde. Il n'est donc guère étonnant que des jeux-vidéo soient consacrés au Disque-Monde qui se déplace dans l'espace sur le dos de quatre éléphants juchés sur le dos d'une tortue stellaire. Après un jeu d'aventures en mode texte sorti dans les années 80, "The Color of Magic", ce fut le studio Perfect Entertainment™ qui reprit le flambeau au milieu des années 90.
Si, pour beaucoup de joueurs, la Super Nintendo™ fut le terreau privilégié au développement des plus grands RPG, quelques titres de légendes virent tout de même le jour sur les machines de Sega™. Il y eut bien-sûr la saga Phantasy Star™, mais aussi une autre série moins connue également développée par Sega™ : Oasis™.
Shakespeare disait qu'il n'existait en fait qu'une poignée de grandes histoires, déclinées à l'envie. Et au fond, la même chose peut être dite du jeu-vidéo qui a toujours eu tendance à proposer le même type de challenge; qu'il s'agisse de sauver l'univers ou de remporter un trophée. Les jeux qui échappent à cette routine sont d'autant plus marquants qu'ils sont rares, et au milieu des années 90, l'éditeur Sanctuary Woods™ créa deux véritables OVNIs qui restent aujourd'hui encore uniques en leur genre.
Coup de feu dans la sierra. Sorti alors que le genre FPS était en pleine explosion suite au carton de Duke Nukem 3D™, Outlaws™ porte bien la marque d'une époque où le nom "Lucas Arts™" était encore synonyme de créativité et de qualité. Pour beaucoup de joueurs, il reste un titre emblématique et le seul jeu à avoir véritablement réussi à reproduire l'univers et l'esprit des grands westerns spaghettis.
Créées au début des années 80 par Kevin Eastman et Peter Laird, deux jeunes auteurs de BDs Américains, et publiées à compte d'auteur grâce à un remboursement inattendu des impôts, les aventures des quatre jeunes Tortues Ninja™ mutantes ont connu un succès planétaire et rendu leurs heureux créateurs multimillionnaires. Le comics original a connu maintes adaptations, la plus célèbre restant sans doute le dessin animé diffusé à la fin des années 80; lequel engendra à son tour plusieurs jeux-vidéo sous la houlette de Konami™.
Le jeu vidéo se trouve à la croisée de multiples media et univers et en tant que tel, il est parfois le sujet de mariages étonnants, mais rarement heureux. Les joueurs savent par exemple que les adaptations de films en jeux et vice versa, sont souvent à éviter comme la peste. Plus rares, il existe des jeux basés sur de célèbres groupes de musique mais qui ne sont pas pour autant des jeux musicaux.
Diffusé durant la soirée spéciale Gundam La Reconquête
Diffusé lors de la soirée spéciale Gundam.
