Wer in Tschiatura zur Arbeit fährt, braucht gute Nerven. Das Seilbahnnetz, das das georgische Bergarbeiterstädtchen im Kaukasus durchzieht, dürfte zu den furchterregendsten der Welt gehören. Als einziges öffentliches Transportmittel prägen die Seilbahnen den Alltag der 16.000 Einwohner. Zugleich sind sie existenziell für den Betrieb der nahegelegenen Manganmine, den größten Arbeitgeber in der Region. Ohne seine Gondeln wäre der kleine Ort nicht lebensfähig. "360° Geo Reportage" hat Tschiatura besucht.
À Chiatoura, en Géorgie, une cité minière escarpée au cœur du Caucase, un réseau vétuste de téléphériques datant de l'ère soviétique est toujours en service. Il faut des nerfs d'acier pour l'emprunter. Installé dans les années 1950, ce réseau vétuste et gratuit de "routes aériennes", vital pour l'extraction du manganèse, n'a jamais été rénové. Une fois par semaine, le mécanicien Amiran Bareladze, 57 ans, grimpe sur le toit des téléphériques, surnommés avec affection "cercueils métalliques" par leurs usagers, et graisse les poulies en marche, planant au-dessus de la ville à une hauteur vertigineuse.