Am äußersten Zipfel Russlands, zwischen Asien und Alaska, liegt Kamtschatka. Die Halbinsel ist mit ihren glasklaren Flüssen, kochenden Seen und bis zu 4.000 Meter hohen feuerspeienden Vulkanen eines der letzten Naturparadiese der Welt. Wer in dieser rauen Abgeschiedenheit lebt, muss vieles entbehren und hat oft einen ungewöhnlichen Beruf, so wie Alexej Maslow, der Lachszähler von Kamtschatka. Rund 200 Flüsse fliegt er pro Saison mit dem Hubschrauber ab, um zu schätzen, wie viele Lachse darin ziehen. (Text: arte)
Kamtchatka est une immense presqu'île au fin fond de la Russie, aux confins de l'Asie et de l'Alaska. Alexeï a une mission très spéciale. Chaque saison, il fait en hélicoptère le tour de deux cents rivières pour déterminer le nombre de saumons qu'elles recèlent. Ses estimations servent à établir les quotas de pêche fixés par l'État russe.
Le Kamtchatka est une immense presqu'île au fin fond de la Russie, aux confins de l'Asie et de l'Alaska. C'est la terre des origines : rivières cristallines, lacs bouillants, volcans en éruption de 4 000 mètres d'altitude... Des paysages d'une beauté à couper le souffle, mais emplis d'une certaine austérité. Ceux qui habitent ce bout du monde doivent faire preuve d'abnégation ; souvent, ils exercent un métier assez insolite. Alexeï est... compteur de saumons ! Chaque saison, il fait en hélicoptère le tour de deux cents rivières pour déterminer le nombre de saumons qu'elles recèlent. Ses estimations servent à établir les quotas de pêche fixés par l'État russe et ont une incidence jusque sur les bourses aux poissons américaines. Mais, au Kamtchatka, le saumon est aussi la principale nourriture des ours bruns. Adultes, ces plantigrades ingurgitent jusqu'à 50 kilos de poisson par jour. Lors de leurs tournées de pêche, il n'est pas rare qu'ils pénètrent dans les camps des chercheurs...