Les hommes se préoccupent de plus en plus de leur apparence. Même si la pression est moins forte pour les hommes que pour les femmes, de plus en plus d’hommes tentent de se construire des corps presque parfaits. Et les femmes préfèrent toujours des hommes grands et forts. Le physique idéal semble donc être celui de Mr Univers.
Y a-t-il plus de pression chez les femmes quant aux critères de beauté? Sont-elles plus exigeantes envers elles-mêmes? Sont-elles en quête de beauté pour plaire, pour réussir professionnellement ou pour se sentir bien dans leur peau?
Que signifie beauté lorsqu’on ne voit pas? Comment savoir si la personne qui nous courtise nous plaît? Et si la beauté se trouvait dans la voix, dans la douceur de la peau, dans l’odeur qui se dégage d’une personne ou même d’un paysage?
Qu’en est-il de la beauté chez les gais et lesbiennes? 50 % des hommes gais donneraient une année de leur vie en échange d’un beau corps. Jusqu’à tout récemment, les lesbiennes, souvent rejetées, ont tout simplement rejeté les normes de beauté ambiantes.
Peut-on être vieux et beau? Et surtout, vieille et belle? Mais pourquoi les femmes, plus particulièrement, ont-elles peur de vieillir? Est-ce que les mots vieillir et beauté peuvent se conjuguer dans une même phrase? Les mentalités tendent à changer, mais la tyrannie de la jeunesse est encore bien présente pour imposer son idée de la beauté.
Depuis que le monde existe, les êtres vivants voient le jour avec leur caractère unique. Mais au cours du siècle dernier, l’être humain s’est doté d’outils pour sculpter son corps, presque selon sa volonté. De jour en jour, la chirurgie esthétique gagne en popularité. La pratique de cette spécialité chirurgicale suscite des discussions plus philosophiques que scientifiques. Jusqu’où la femme et l’homme devraient-ils aller pour modifier leur apparence, au nom de la beauté?
Longtemps, la chevelure a servi à protéger le siège de l’âme humaine. Mais qu’elle soit habilement coiffée ou camouflée sous divers apparats, la chevelure a toujours été un objet de séduction. Au fil des époques et à travers les cultures, les beaux cheveux ont évoqué des symboles marquants. Aujourd’hui encore, la chevelure attire l’œil et signe l’aura d’une belle personne.
Aujourd’hui, quand notre physique répond aux critères de beauté que la société vénère, les portes du succès professionnel s’ouvrent-elles vraiment plus grandes? Une belle apparence peut aider à gravir les échelons. Mais pour accéder à des postes de hauts niveaux, la beauté joue-t-elle encore de son charme?
De nos jours, le culte de la minceur dépasse tout entendement. La culture occidentale vénère les silhouettes filiformes et les corps musclés. Comment alors faire partie de cette société, quand l’hérédité a fait de nous une personne bien en chair; quand notre corps est différemment proportionné? Est-ce possible de se trouver beau avec nos rondeurs? La société actuelle est-elle vraiment prête à accepter la diversité corporelle?
Il y a quelques décennies à peine, la beauté était multiple. Les critères ont longtemps varié d’une culture à l’autre. Mais à l’ère de la mondialisation, l’Occident semble maintenant dicter ses règles en matière d’esthétisme. La beauté est-elle toujours culturelle?