Gilles, Pierre, Thierry et Marie étaient les Compagnons de la Loco, ils avaient entre 12 et 13 ans. Ils se sont séparés le 10 mai 1981, quand Marie dut quitter Dijon pour Paris. Une photo immortalise la bande lors de leur dernier après-midi. Samedi 27 mai 1996, Marie Gare est sur le point d'aller les retrouver, réalisant en cela le serment qu'ils s'étaient fait alors : le premier qui se marie invite les autres à la cérémonie. Mais ce matin, Gare de Nord, 6 h 17, Marie n'est pas précisément en train de faire sa valise : avec son collègue Max Urtégui, elle n'a que quelques minutes pour arrêter Villard arrivant par l'Eurostar, c'est un succès. Sorgues, le patron de la BTF, à peine rentré d'un congrès de police, se plaint d'arriver une fois encore après la bataille. Maris lui explique la situation : Maître Leblond, l'avocat de Villard avec qui il avait rendez-vous cet après-midi, a été retrouvé la veille assassiné ; il fallait agir, d'autant plus que l'arrestation du suspect s'est accompagnée de la saisie du contenu de la mallette qu'il transportait soit cinq kilos d'héroïne pure.
Dans un sauna de l'avenue de l'Opéra, cinq hommes d'affaires japonais sont abattus par un inconnu qui prend la fuite. Tous les services de police sont alertés. Pas de trace du tueur. On sait seulement qu'il est japonais et blessé. C'est Marie qui le débusque dans le torrent humain de la gare, dissimulé au milieu d'une bande de rockers. Pas question d'alerter le RAID. L'homme a prouvé sa folie meurtrière. L'irruption d'un groupe de policiers risque de provoquer un carnage parmi la foulequi se presse autour de lui. C'est à la brigade de Quai N°1 de déplacer le "problème" hors de la gare...
Roulers, Belgique. Marie arrive précipitamment au chevet de son père adoptif, Camille Levasseur qui, à l'issu d'un banquet d'anciens cheminots, se trouve dans un état critique. A l'hôpital, parmi les médecins, près du malade, un vétérinaire, Michel Fournier est accouru parce qu'il est persuadé que cette intoxication est due à des hormones artificielles élaborées et vendues par une mafia puissante et sans scrupule aux éleveurs de la région. Fournier convainc Marie, preuves à l'appui. Marie, pour venger son père, décide de faire équipe avec lui.
Tout le monde ne souhaite pas le retour en France de l'avocat international Barthélémy, récemment extradé du Mexique. Aussi, Marie Saint-Georges, contre son gré, est chargée de ce "transport" délicat de Paris jusqu'à Mulhouse où il sera mis en examen. Qu'il s'agisse des rapports entre un flic et son prisonnier, du rôle des polices parallèles, des sentiments et des jugements que l'on porte, les repères ne tiennent pas longtemps, tout va trop vite. sauf pour Marie Saint-Georges...
C'était pourtant une "mission" des plus agréables qui attendait le Commissaire Marie Saint-Georges, en cette belle matinée d'été... Récupérer Loïc, le neveu de son collègue Max Urtéguy, à Roissy ; le ramener à la Gare du Nord pour qu'il puisse prendre son train pour Amsterdam... et profiter au maximum d'une trop rare journée de congé...
Dans les rues de Strasbourg, le professeur Vladimir Rybiakov, sa femme Tania et leur bébé, sont poursuivis par des hommes armés. Avant de se séparer pour augmenter leurs chances d'arriver à Paris, Vladimir confie leur fils et un petit cylindre de plomb blindé à Tania. Dans le hall de la gare, les deux hommes armés la poursuivent. Tania en abat un et prend la fuite vers la zone de triage. Pour sauver son bébé, elle décide d'abandonner celui-ci dans un wagon de marchandises. Marie Saint-Georges, prenant connaissance des circonstances du meurtre, demande à son chef d'être mise sur l'affaire. Arrivée sur les lieux, elle retrouve d'abord le bébé et ensuite Tania qui, prise de remords, était revenue chercher son enfant. Marie est touchée par ce bébé qui lui rappelle tristement qu'elle a été abandonnée dans une gare au même âge. Découvrant que la police allemande est sur le coup, Marie va opérer en toute discrétion, ne rien dire à ses chefs et ramener clandestinement Tania et l'enfant à Paris dans la cambuse de Camille, son père adoptif...