Au Zimbabwé, deux lions s'apprêtent à renverser le mâle dominant de leur clan et à tuer tous les nouveau-nés. Fait rarissime, une jeune lionne s'enfuit avec sa portée pour la mettre à l'abri. Pour assurer la survie de ses petits, elle prend de grands risques et tente de s'affranchir des mâles pour imposer sa propre règle du jeu. Cette aventure solitaire attire de nombreux ennuis à la lionne, qui frôle la mort à plusieurs reprises. Pendant un an, le réalisateur sud-africain Kim Wolhuter a suivi, de jour comme de nuit, les pérégrinations de ce félin en quête de nouvelles terres.
Gros plan sur l'histoire de Raphaël, 11 ans, un garçon atteint d'une maladie rare, l'ataxie de Friedrich : un chien l'aide à surmonter son handicap. A 11 ans, Raphaël est atteint d'une maladie dégénérative rare. Il a deux rêves : devenir pompier et avoir un chien. A défaut de pouvoir réaliser le premier, il se rabat sur le second. C'est cette histoire d'amitié naissante entre le petit garçon et celui qui deviendra son plus fidèle compagnon qui nous est contée. Evidemment, on craint le mélo tire-larmes. Dès les premières images, on est rassuré par le parti pris du réalisateur : élément dramaturgique, la maladie de Raphaël reste cependant dans le domaine de l'intime. Le sujet principal du film, ce sont les chiens. Plus spécifiquement, des labradors et des golden retrievers, formés dès leur plus jeune âge pour accompagner les personnes handicapées. En quoi consiste leur dressage ? Comment a lieu la rencontre entre l'animal et son futur maître ? De quoi sera faite leur relation ? Les réponses sont données avec pudeur et intelligence. Petite précision si vous regardez ce programme en famille : parents, attendez-vous, dans les jours qui suivent, à un intense lobbying pro-canin à la maison
De la Cordillère Royale au désert d'Atacama, c'est à une exploration scientifique placée sous le signe de la très haute altitude que se livre Mathieu Vidard. Entre ciel et terre, la cordillère des Andes s'étend sur 7 000 kilomètres à travers sept pays. Mathieu Vidard s'est évadé de son studio de France Inter (La tête au carré) pour gravir ce toit du monde. Les montagnes chiliennes offrent un terrain de recherche exceptionnel pour les scientifiques. Astronomes, géologues et vétérinaires croisent l'animateur sur les sommets andins. Guidé par ces passionnés, l'explorateur découvre une étrange antilope, des Indiens guérisseurs et un désert jonché de météorites. Sans survoler les sujets, ni perdre le spectateur, Mathieu Vidard endosse le rôle de passeur entre les sciences. Il disserte sur le réchauffement climatique avec un glaciologue, avant de chahuter de petits lamas. A travers sa balade, il dévoile un territoire sauvage, témoin de l'évolution de la planète. Les images semblent irréelles, entre les collines désertiques recouvertes de géoglyphes, ces gigantesques dessins tracés par les humains, et les nuits de cristal du désert d'Atacama, qui offrent les plus belles vues sur la Voie lactée.
Sébastien Folin présente le reportage tourné par Mathieu Vidard en Indonésie, un archipel aux mille visages qui recèle bien des beautés inattendues.
Avec l'aide de Mathieu Vidard et Sabrina Krief, Sébastien Folin propose une visite guidée en Ouganda, considéré comme le berceau de l'humanité.
Dans les fermes de France, Jean-Philippe Varin, dresseur et spécialiste du comportement animal, communique avec des vaches, des chevaux ou des brebis.
Les mammifères marins produisent des sons, auquels font concurrence des bruits sous-marins produits par l'homme ; Sébastien Folin parle du son chez les cétacés. Ce garçon a bien fait d'abandonner la météo ! Dans ce documentaire dont il est le personnage principal, Sébastien Folin a choisi d'allier ses compétences de plongeur apnéiste à ses interrogations scientifiques autour de la communication sonore dans les océans. Baleines, cachalots, dauphins et autres mammifères marins produisent des sons (sifflet, chant, click...) leur permettant de se repérer, notamment grâce à l'écholocalisation. Or, aujourd'hui, leurs « échanges » sont menacés par une nouvelle forme de pollution, une cacophonie de bruits d'hélices de bateaux, de sonars militaires et de canons à air utilisés pour l'exploration pétrolière. L'échouage de certaines espèces pourrait résulter de ce brouillard acoustique, qui affecte les animaux émettant des sons à très basses fréquences. Lors de voyages (Honduras, Réunion, Floride), Sébastien Folin a interrogé des scientifiques et acousticiens et a participé à de multiples expériences. A l'aise dans son rôle de vulgarisateur et poseur de (bonnes) questions, il a dansé avec les baleines. Un magnifique ballet qui ne fait que souligner l'urgence d'une prise de conscience des dégâts irréparables commis par l'homme et l'industrie envers la faune marine.
Alors qu'ils sont en train d'hiberner, des centaines d'ours russes meurent tous les ans sous les balles laissant leurs oursons seuls : Olivia Mokiejewski raconte. Un hameau perdu à l'extrémité nord-ouest de la Russie, où les conifères viennent chatouiller le cercle polaire de leurs cimes saupoudrées de givre. C'est là, à Boubonitsy, en pleine forêt boréale, que Valentin Pajetnov et sa famille ont élu domicile il y a plusieurs décennies. Poursuivi par le remords d'avoir autrefois chassé l'ours, le patriarche avait alors décidé d'oeuvrer à la sauvegarde de l'espèce, en s'occupant des oursons orphelins jusqu'à ce qu'ils soient devenus suffisamment vaillants pour retourner à la vie sauvage. Un flambeau repris aujourd'hui par son fils Serguei, que la journaliste Olivia Mokiejewski a assisté pendant six mois. Nous découvrons un travail peu commun, qui débute lors des longs mois de neige, quand les animaux hibernent et que la chasse dite « à la tanière » bat son plein, avant de prendre fin en juin par la réintroduction des bêtes dans leur milieu naturel.
La comédienne Anouk Grinberg raconte les différentes stratégies de vie et de survie de plusieurs espèces animales, à l'aide d'images époustouflantes. La Terre a beau abriter « cinq millions d'espèces au moins », le règne animal a ses stars, dauphins espiègles, bébés phoques transis ou félins redoutables, scrutées sous toutes les fourrures. Une popularité sélective largement relayée - et causée en partie - par l'imagerie documentaire et ses clichés. Sans déroger à cette règle - la course folle de l'antilope tentant d'échapper à la prédation demeure un moment clé -, cette jolie réalisation, qui décline en quelques pages cruciales la vie des espèces, sait néanmoins s'en détourner. Ainsi découvre-t-on, épris d'une joie enfantine, une étonnante scène de thermalisme simiesque sur les pentes enneigées d'un volcan japonais ; et assiste-t-on, tout ému, à une poétique naissance des pieuvres, minuscules et translucides créatures vouées à devenir géantes et écarlates. Autre rencontre inoubliable, celle d'un lézard amazonien capable de marcher sur l'eau avec une grâce surréelle. Son nom ? Jésus-Christ ! Les images sont absolument sublimes, le commentaire, malicieux et plutôt fin. Aucune raison de ne pas en profiter.
Sébastien Folin présente un documentaire en trois volets consacré à ces enfants qui entretiennent des liens forts et privilégiés avec leurs amis animaux.
Sébastien Folin présente un documentaire qui évoque les premiers jours des petits lions, lémuriens, hippopotames ou éléphants qui découvrent le vaste monde.
Sébastien Folin présente le film tourné au cours d'une expédition de Mathieu Vidard au Pérou, de la cordillère des Andes au bassin amazonien.
Sébastien Folin présente le film tourné au cours d'une expédition de Mathieu Vidard dans la forêt gabonaise à la découverte de la beauté et des dangers du site. « D'habitude, c'est moi qui reçoit les chercheurs en studio. Cette fois, j'ai décidé d'aller à leur rencontre sur le terrain et de jouer pour vous les aventuriers... » Lui, c'est Mathieu Vidard. Il anime tous les jours l'émission La tête au carré sur France Inter. Le temps de tourner trois documentaires, il a quitté son studio parisien pour nous faire découvrir le travail, en pleine nature, de véritables scientifiques-aventuriers. Aujourd'hui, premier épisode : direction la forêt équatoriale du Gabon. Face aux protégés des zoologues qui oeuvrent à la réintroduction des grands singes, notre apprenti explorateur n'est déjà pas rassuré. Mais on tremble vraiment avec lui lorsqu'il suit les « chasseurs de virus », ces virologues qui tentent de comprendre comment se propage le terrible virus Ebola, en allant capturer, de nuit, des chauves-souris de la région... La forêt est à la fois magnifique et inquiétante, les installations scientifiques sont dignes d'un film de SF et notre guide occasionnel, plutôt plaisant, nous emmène dans des endroits que l'on n'a pas l'habitude de voir sur le petit écran. Si l'on apprend peu de choses sur le Gabon et ses habitants, on comprend en revanche en quoi la préservation de la forêt et de sa faune permet d'empêcher que les virus s'en échappent et se propagent.
Sébastien Folin présente le film tourné au cours d'une expédition de Mathieu Vidard dans les eaux et les montagnes de la Nouvelle-Calédonie.