Cap à l’ouest, à la rencontre des îliens de Ouessant, Sein, Groix et Quéménès, au large de la Bretagne. Nous découvrons leur quotidien avant de partir loin, très loin, de la mer d’Iroise. Destination le Spitzberg, une terre forgée par la glace et le vent aux portes de l’océan Arctique. Quéménès, l’île des Robinsons Il y a dix ans, Soizic et David, jeunes mariés, débarquaient sur un petit bout de terre posé au beau milieu de la mer d’Iroise. Sans eau courante ni électricité, l’îlot de Quéménès ne comptait alors que quelques vieux bâtiments de ferme, lointains vestiges d’une activité passée. Le Conservatoire du littoral, propriétaire du lieu, leur a confié une mission : redonner vie à la nature, récolter, élever des animaux et accueillir du public en chambres d’hôtes. Ouessant, Ondine par tous temps Ondine Morin est l’une des figures d’Ouessant, l’île la plus à l’ouest du Finistère, terre sauvage ancrée à 20 km du continent. Pionnière, cette trentenaire est l’une des premières à avoir décidé de rester vivre sur son île natale. Chaque jour, elle en savoure le plaisir et en mesure le prix. Sein, les nouveaux résistants Dernier pêcheur en activité, François Spinec est un peu l’éminence verte de l’île de Sein. Il dénonce toutes les aberrations qui font le quotidien de sa terre natale. À commencer par l´approvisionnement en énergie : à Sein, comme dans la plupart des îles françaises, l’électricité provient d’une centrale à fioul, procédé extrêmement coûteux et très préjudiciable à l’environnement. Avec d’autres Sénans, il a créé I.D.S.E. (Île De Sein Énergies) afin de lancer la transition énergétique déjà réalisée dans d’autres îles européennes. Groix, une île en famille Biologiste marin, Erwan Tonnerre n’imaginait pas vivre ailleurs qu’à Groix, son île natale. Professionnellement, Erwan s’est lancé dans un élevage original et co