Une bombe posée dans une usine chimique est désarmorcée avant explosion. Revendiqué par un étrange groupe inconnu dans les fichiers de tous les services de renseignements, cet avertissement est suivi d'une colossale demande d'argent à l'Etat, faute de quoi une deuxième bombe explosera sur un autre site industriel dangereux. Ce sont les agents de la nouvelle et expérimentale "cellule de crise" de la sécurité intérieure qui vont traquer les pseudo-terroristes, se faisant sinistrement appeler Seveso. Un nouveau groupe extrémiste ? Des délinquants de droit commun profitant du climat d'insécurité ? La traque, encadrée par les plus hautes autorités de l'Etat, va se jouer serrée.
Quand le démantèlement d'un trafic humain se heurte aux intérêts économiques de la nation, les agents de la cellule de crise doivent organiser un "chantier" pour que le jeune diplomate chinois, organisateur du trafic de jeunes filles, soit la cible des mafieux du Chinatown parisien.
Un otage retenu dans un pays du Proche-Orient est sur le point d'être libéré grâce aux bons offices d'un entrepreneur français. Mais la monnaie d'échange pèse son poids d'angoisse, en l'occurrence quelques kilos de plutonium que la cellule de crise de la sécurité intérieure doit sortir du territoire en toute discrétion. La cargaison aussi précieuse que dangereuse va susciter la convoitise d'un groupe d'hommes sortis de l'ombre des réseaux de la diplomatie parallèle pour jouer leurs propres cartes.
A travers le parcours politique d'un habile démagogue candidat à la prochaine élection présidentielle, c'est tout le passé de Simon qui remonte à la surface. En effet, l'homme que notre agent est chargé de discréditer publiquement n'est autre que le commanditaire de l'assassinat - maquillé en suicide - de Georges Massenet, ancien Premier minstre dont Simon était le garde du corps quatre ans plus tôt. Obsédé par cette mort, qu'il avait vécue comme un traumatisme, Simon saura-t-il éviter de tomber dans le piège de la vengeance aveugle ?
L'enlèvement d'un minsitre d'Etat fait surgir de l'oubli son rôle troublee lorsqu'il était directeur d'une raffinerie de pétrole dans un pays en pleine guerre civile. Mais à travers les confessions qu'il est contraint de faire pour sauver sa vie, le ministre lève un voile sur les liens occultes entre la France et ce pays, et surtout entre les services secrets des deux Etats qui, impliqués à l'époque dans une même mission - endiguer la vague de terreur islamiste - n'ont pas toujours gardé les mains propres.
Suite de l'épisode précédent.
Une secte parasite une entreprise du secteur, ô combien sensible, de l'armement. En outre, elle menace d'étendre ses tentacules dans différents services de l'Etat par le biais d'une société de logiciels antivirus, véritable cheval de Troie, capable d'espionner à distance et sans intervention humaine les activités professionnelles de ses victimes.
En un bouquet final inattendu, nous assistons à la menace d'implosion totale de la cellule de crise : infitrée par qui ? Menacée par quelle volonté malveillante ? Victime d'ambitions dévorantes ? Pour quelles raisons cet ennemi de l'Intérieur s'acharne-t-il à provoquer la chute d'Arrighi ? Poussé par un ressentiment personnel ou motivé par une idéologie sectaire dont il est l'otage ?