De Bogota aux faubourgs de Medellin, le kidnapping est devenu un business. Les rapts sont désormais commis en masse par de petits voyous qui revendent leurs victimes aux FARC , les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie. La guérilla finance sa lutte en négociant ensuite des rançons auprès des familles. Pour les proches, c’est l’enfer : comment faire face à l’absence ? Peut-on risquer le pire en tentant de faire baisser les exigences financières des ravisseurs ? Certaines familles font maintenant appel à des coachs spécialisés pour mener les négociations. La police a mis sur pied une unité spéciale : 900 hommes rompus à toutes les techniques de combat. Mais leur mission est délicate : ils doivent exfiltrer les otages sans risquer la bavure, et ils n’y parviennent pas toujours, car, en cas d’assaut, les guérilleros ont pour ordre de tuer leurs otages.