Le logement est un besoin de base. Pourtant, au Canada, beaucoup de gens vivent, soit dans la rue, soit dans des logements insalubres, ou encore ils payent beaucoup trop cher et doivent amputer leur budget consacré aux autres besoins essentiels. Nous ne devrions pas consacrer plus de 30 % de nos revenus au logement. Alors, lorsqu’on vit de l’aide sociale ou qu’on touche un salaire dérisoire, impossible de ne pas excéder ce ratio sans devoir couper ailleurs! À travers la réalité d’Adrienne, puis de Gaëtan, nous verrons qu’avoir un simple toit est un privilège coûteux pour les plus défavorisés. Puis, un détour par Vancouver nous dévoile comment, sous la poussée des bulldozers, les gens les plus pauvres sont sans cesse repoussés vers l’est de la ville. Depuis Expo 86 et les Jeux olympiques de 2010, le phénomène s’est intensifié. Le Downtown Eastside, la zone urbaine des plus démunies, survit péniblement au boom de la construction. Florent Vollant, notre narrateur, connaît bien le problème du logement, puisqu’il sévit aussi dans sa communauté de Maliotenam, sur la Côte-Nord. L’auteur-compositeur-interprète montagnais nous entraîne dans ses réflexions liées à la pauvreté et nous fait partager des souvenirs personnels. Enfin, dans l’arrondissement montréalais de Parc-Extension, un quartier qui compte une forte proportion d’immigrants, on découvre que certains propriétaires sans scrupules n’hésitent pas à exploiter l’ignorance des nouveaux arrivants. Ils leur louent des logements insalubres et font la pluie et le beau temps en presque totale impunité. Quant à nos deux volontaires, Pierre et Emmanuelle, ils sont tous deux frappés par la réalité du logement. Déjà à court de fonds, Pierre doit absolument trouver un emploi. De son côté, Emmanuelle trouve enfin un logement en sous-location. Mais, avec une marge de manœuvre financière aussi faible, chaque dépense superflue pourrait bien s