Jean Carmet, toujours en forme, distille quelques vérités premières comme «Les moutons sont tellement cons que leur cervelle n'a pas de goût», tandis que Claude Piéplu incarne un groom plutôt surprenant. Une chose est sûre, on ne s'ennuie pas un instant dans les couloirs du Palace...
Le spectacle érotique du samedi soir dans la cuisine. - Comment l'aristocratie s'en sort grâce au sponsoring. - Les conseils de l'homme aux clés d'or. - Comment le directeur échappe de justesse à un torero castrateur, et bien d'autres...
Faut-il s'énerver quand on trouve une boule de pétanque dans un potage à l'oseille ? - Et si le grand escalier tombait en panne ? - Un académicien meurt au Palace, on oublie que c'est un immortel. - Le standardiste s'ennuie et téléphone aux clients. - Petite leçon d'érotisme à la chambre 127. - Quand l'Audimat tombe vraiment bas, il reste la solution «commando»...
Dans un décor de rêve, une nuée de clients et de chasseurs papillonne autour d'un directeur débordé, dans une suite de sketches désopilants. Eternel pilier de bar, Jean Carmet se répand en brèves de comptoir toutes d'une philosophie plus douteuse les unes que les autres, tandis que Valérie Lemercier la joue mijaurée, précieuse et ridicule à souhait. Claude Piéplu revêt quant à lui la tenue d'un groom plus proche de Brecht que de Spirou et la vie du Palace suit son cours...
Maître Rollin tient salon de lecture et déclame un beau poème sur «sa mère qui va au marché». André Dussollier connaît de gros problèmes avec le seau à glace, sans fond et sans fin. Les Nuls parodient «La Grande Evasion» pour aller occuper la terrasse du voisin.
Interview de Jean-Michel Ribes
Ni souvenirs, ni nostalgie, simplement l’envie de laisser s’échapper sur scène la folie, le rire et l’émotion de ce Palace qui ne m’a jamais quitté, tout comme ceux avec qui je l’ai inventé.
