В азербайджанском селе пожилая мать ждет своего сына. Когда он приезжает, их разговоры кружат вокруг вечных вопросов и новостей издалека, тревожных и загадочных. Беспокойный мир остается за дверями дома. Мать и сын сближаются, тишина растворяется в их словах, и жизнь струится между ними. Сын уходит, в древнем доме наступает зима, прошлое и настоящее снова сливаются в едином ритме.
Dans le village du réalisateur azerbaïdjanais Hilal Baydarov, le temps est encore régulé par la terre. Comme chaque été, son frère et lui rejoignent leur mère, restée seule dans la maison familiale. C’est la saison des kakis, et les habitants du village se réunissent autour de ce fruit, de sa récolte, de sa préparation, de son stockage. Un heureux moment de réunion pour la famille du réalisateur, qui évoque aussi la solitude à laquelle sa mère est confrontée à la fin de la saison. Fasciné par le mystère des gestes, Baydarov filme les corps de ses proches comme une sorte de chorégraphie sublime du quotidien. Il donne ainsi à voir l’intimité dans laquelle il se confronte au sentiment déchirant d’avoir abandonné sa maison, sa famille et la terre où il a grandi.
Immobile in a home where the sands of time fall to the rhythm of the rural Azerbaijani sounds, a mother waits for her son. When he arrives, their conversations circle around existential questions and news from afar. Unrest cloaks the world outside. Mother and son grow closer, silence melts into words, and life springs between them. The son leaves, and winter settles in to the forever-outdated house in which temporalities blurs and past and present beat to the rhythm of the same clock.
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