Filming in her grandparents’ home near Padova in Italy, the director identifies a map of places belonging to their past. Antonio was born in Libya when it was an Italian colony, and he lived in Tripoli where he married Narcisa. They were suddenly forced to leave the country in 1970 just after Gaddafi’s coup. With the help of a young Libyan contacted on social media, Martina collects images of her grandparents’ “hometown” today. As they exchange pictures and chats, their relationship grows, the web allowing them to slowly overcome the physical and cultural boundaries that separate their lives, bringing the audience into a world the media has no access to.
Les grands-parents italiens de Martina Melilli sont nés dans les années 1930 en Libye, à l’époque colonie italienne. Jusqu’au coup d’État de Kadhafi, en 1969, ils vivaient à Tripoli, qu’ils considèrent toujours comme leur foyer. À partir de leurs récits, la réalisatrice entreprend de dresser une "cartographie de la mémoire" en partant sur les traces des lieux qu’ils évoquent avec nostalgie. N’étant pas autorisée à voyager dans le pays, elle se tourne vers les réseaux sociaux : Mahmoud, un jeune étudiant libyen, se charge alors de prendre pour elle des photographies sur place, loin des yeux de la milice. C'est l’aube d’une merveilleuse amitié qui abolit les frontières…
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