À la fin des années 1970, le disco, jugé trop mainstream, est de plus en plus délaissé. Pour continuer à électriser les nuits des clubs de la planète, des musiciens de la scène gay de San Francisco créent, en 1981, la high energy, une nouvelle forme de disco shootée aux rythmes électroniques et incarnée bien souvent par des interprètes hors normes, à l’image de la drag queen Divine, popularisée par les films Pink Flamingo et Hairspray de John Waters. D’abord destinée au milieu LGBT, la high energy conquiert vite un large public avec une multitude de tubes internationaux. Du sulfureux Relax de Frankie Goes to Hollywood à This Time I Know It’s Real, le dernier hit de Donna Summer, ce nouveau courant musical s’épanouit au cours d’une décennie qui voit la communauté homosexuelle frappée par une maladie encore inconnue : le sida.
Aliases
- High energy : le disco survolté des années 80
Zu Beginn der 1980er Jahre ließen Musiker aus San Francisco aus der Asche der in Ungnaden gefallenen Discomusik ein neues Genre auferstehen: den Hi-NRG (für „High Energy“). Anfangs vor allem in Schwulenclubs populär, fanden die wilden Beats dank zahlreicher Hits „made in Europe“ rasch auch beim breiten Publikum Anklang.
Aliases
- High Energy: Disco auf Hochtouren
A finales de los setenta, la música disco, considerada demasiado banal y corriente, había muerto. Pero los DJs y las pistas de baile aún necesitaban nuevos discos y ritmos más rápidos. Construido con sonidos de sintetizador, el estilo hi-nrg (high energy) barrió los clubes gay antes de llegar a las listas de éxitos durante los años ochenta.
By the end of the seventies, disco music, considered too mainstream, was dead. But DJs and dance floors still needed new records and faster rhythms. Built on synthesizer sounds, the hi-nrg (high energy) style swept the gay clubs before hitting the charts during the eighties.
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