Thomas Imbach regarde par la fenêtre et... voit le monde. Un autoportrait ironique et poétique qui rend aussi hommage à la ville de Zurich.
Une cheminée crache une colonne de fumée dans le ciel. En bas, les trains passent en faisant du vacarme. Dans les maisons, des lumières de plus en plus nombreuses chassent l’obscurité. Debout à la fenêtre de son atelier, Thomas Imbach cherche son tableau. Il filme Zurich de nuit comme de jour, même par temps de pluie ou de neige. Nous entendons des voix qui laissent des messages sur son répondeur téléphonique. Elles parlent de vacances ensoleillées ; elles souhaitent à l’homme un joyeux anniversaire. Son père meurt ; un enfant naît ; une jeune famille se désagrège. Les années passent. Peu à peu, le décor urbain se mue en un paysage intérieur de l’homme à la caméra...
A poetic but also wryly humorous study of the selfish artist trying to play the indifferent God, but ending up revealing himself as all too human.
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